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mercredi 6 juin 2012

La Paroka

La Paroka, ou margose (Momordica charantia), est une plante grimpante de la famille des Cucurbitaceae, donc apparentée à la courge, cultivée dans les pays chauds pour son fruit comestible bien que très amer.

Elle est également nommée momordique, pomme merveilleuse, poire balsamique, concombre africain, courge amère, melon amer, paroka ou mangé coolie aux Antilles françaises, margose (margoz) à la Réunion, Pomme z'indiens, assorosie.



    Ses vertues :

    • Les fruits mûrs, macérés dans l’huile d’amande douce, constituent un vulnéraire très réputé, qui cicatrise les blessures.


    • La tisane des fruits et des feuilles serait efficace contre les fièvres et diarrhées.


    • La présence d’un alcaloïde: la mordicine, expliquerait la propriété aphrodisiaque de l’infusion des racines et des feuilles.


    • Les feuilles écrasées et mélangées à un corps gras donnent un onguent efficace contre la gale et les maladies de la peau.


    • La tisane des feuilles est fébrifuge et vulnéraire.


    Rimèd Razié : La Paroka contre les boutons
    Démangeaisons

    PAROKA ( feuilles)
    Ecraser fin et le mélanger à de la vaseline, appliquer comme pommade.

    Ou prendre et aller prendre un bain de mer tous en frottant le paroka sur les parties qui gratte sur la peau, et cela pendant quelques jours.



    La Paroka contre le diabète?
    Efficacité incertaine
    Il permettrait de réduire le taux de glucose sanguin chez les diabétiques.

    Usage traditionnel
    Contribue à faire baisser le taux de glucose sanguin chez les diabétiques.
    On recommande de boire de 25 ml à 33 ml de jus du fruit frais (à peu près l'équivalent d'un fruit), deux à trois fois par jour avant les repas.
    Le jus étant très amer et l'approvisionnement en fruits frais n'étant pas toujours possible, certains fabricants proposent des extraits en capsules ou en comprimés.
    Le dosage de ces produits peut varier d'une marque à l'autre.

    Avertissement:
    L'automédication en cas de diabète peut entraîner de graves problèmes. Lorsqu'on entreprend un traitement ayant pour effet de modifier son taux de glucose sanguin, il faut surveiller sa glycémie de très près. Il est aussi nécessaire d’avertir son médecin, afin qu’il puisse, au besoin, revoir la posologie des médicaments hypoglycémiants classiques. 
    Cependant, ce qui a le plus retenu l'attention des Occidentaux est sans contredit son utilisation traditionnelle pour réguler les taux de glucose sanguin chez les personnes diabétiques.
    Dans des pays comme le Mexique, on traite encore les diabétiques en leur prescrivant le jus du fruit frais. On trouve désormais, dans les pays industrialisés, des extraits qui servent à la fabrication de capsules et de comprimés.
    Il semble toutefois que ce soit le fruit qui renferme les plus importantes quantités de substances actives. Les résultats d'essais réalisés sur des animaux de laboratoire indiquent que la consommation du fruit frais ou de son extrait fait augmenter la tolérance au glucose, prévient le développement des cataractes et des troubles rénaux associés au diabète, ainsi que l'hyperglycémie et l'hyperinsulinémie provoquées par l'ingestion de grandes quantités de fructose.
    Par contre, les résultats sont plus mitigés en ce qui concerne l'action sur le pancréas. Plusieurs études indiquent en effet qu'un traitement à la momordique n'augmente pas les taux circulants d'insuline.
    Des chercheurs indiens font par contre remarquer que l’innocuité du fruit est démontrée par un usage alimentaire répandu en Asie depuis longtemps. Selon eux, compte tenu de son faible coût dans ces pays, la momordique représenterait certainement un ajout souhaitable à la diète des diabétiques. Le fruit de la momordique contient un composant semblable à l’insuline, le polypeptide P, dont l’injection à des patients diabétiques entraîne une baisse importante du glucose sanguin en quelques heures.
    Le fruit peut aussi accentuer l’effet des hypoglycémiants oraux tels que la chlorpropamide, la metformine ou le glybenclamide.
    Les extraits du fruit ont affiché une activité anticancer dans de nombreux modèles cellulaires et animaux.
    Attention Les graines, particulièrement leurs arilles, sont toxiques. Les enfants peuvent être particulièrement sensibles à ses effets néfastes. Il est notamment déconseillé de traiter des enfants à l'aide de plantes antidiabétiques sans la supervision d'un professionnel de la santé.

    4 commentaires:

    1. bonjour. On ne sais pas ou trouver du Paroka en métropole.

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      1. Bonjour, vous pourrez trouver la paroka sous la forme de fruits dans les épiceries chinoises ou africaines qui vendent des produits exotiques ou de chez nous. Ainsi vous pourrez en récupérer les graines pour les planter en pot, comme le fait mon oncle dans son appartement en métropole. C est une plante qui pousse a l état sauvage aux Antilles, mais est très peu connue en France métropolitaine.
        Tenez moi au courant si vous en avez trouvé.
        A bientôt!
        Sonia

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    2. Le paprika est comme une mauvaise herbe aux Antilles

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    3. Je voulais dire paroka et non paprika

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    Un petit mot aimable fait tellement plaisir, alors n'hésitez pas, je ne mords pas!